Comment hériter de 20 ans de savoir-faire marketing en une seule année
Rédigé le 24 mars 2017 par Mark Ford | Mark Ford, Progresser constamment
Cher lecteur,
Notre objectif est d’atteindre l’indépendance financière par tous les moyens, et je répète souvent ici que l’un de mes favoris est la création d’entreprise. C’est aussi, selon moi, le plus efficace. Si vous souhaitez créer votre société, vous savez que c’est le premier pas qui est déterminant car c’est bien souvent le plus intimidant.
Dans Provoquez votre réussite, nous vous donnons les clés pour vous affranchir des obstacles auxquels la plupart d’entre nous sommes confrontés et qui nous empêchent d’avancer vers notre but.
Le problème majeur auquel les personnes qui créent leur entreprise sont confrontées est l’ignorance. Les nouveaux entrepreneurs ne savent pas comment l’entreprise doit fonctionner : où aller chercher les clients, combien facturer leurs produits, combien de clients il leur faut pour que l’entreprise soit rentable, et ainsi de suite.
La solution à l’ignorance est l’apprentissage
Il existe deux façons d’acquérir des connaissances sur le monde de l’entreprise :
- en assistant à des séminaires, en s’inscrivant à des formations et en lisant des livres (tous ces éléments fournissent des connaissances générales et de seconde main sur le secteur),
- et en vous entretenant avec des gens qui sont dans les affaires et qui vous fourniront directement des conseils.
J’ai déjà eu le plaisir de parrainer un jeune homme il y a de nombreuses années. Il avait créé une nouvelle publication dans une maison d’édition pour laquelle il travaillait. Il me disait qu’il était « plein d’énergie » mais qu’il « ne savait presque rien sur la façon de démarrer une entreprise. »
Sa solution était simple : il demandait à tout le monde comment faire.
« M’entretenir avec les gens, au moins une fois par semaine, sur les étapes à suivre m’a empêché de gaspiller mon énergie sur des idées qui n’auraient pas fonctionné, disait-il. J’ai cumulé 20 ans d’expérience dans l’édition en une seule année. Et je l’ai fait en sollicitant constamment mes pairs et mes mentors pour chaque décision importante touchant au marketing et aux produits. Leurs idées ne m’ont pas submergé, au contraire : elles m’ont énormément aidé à focaliser mes efforts sur l’essentiel et à devenir beaucoup plus productif. »
Il mettait à profit les conseils qu’on lui donnait de manière très intelligente. Et je suis sûr que ce fut un facteur important de sa réussite. (En moins de sept ans, il a développé sa publication à partir de rien et son chiffre d’affaires atteignait 20 millions de dollars annuels. Aujourd’hui, c’est une entreprise très rentable, de plus de 100 millions de dollars.)
Je vous livre la recette de sa réussite
1. Il s’est décomplexé.
Il n’avait pas peur de poser des questions, même des questions évidentes. À son âge, j’avais toujours peur de poser des questions parce que je ne voulais pas paraître ignorant. Montrer mon ignorance signifiait admettre une faiblesse. Comme la vie professionnelle était, pour moi, basée sur « la loi du plus fort », j’ai laissé croire que je n’avais aucune faiblesse.
Mais il y avait une chose que je n’avais pas comprise à l’époque… Dans mon entreprise, il y avait des gens qui voulaient que j’apprenne, qui savaient que j’avais des lacunes (ce qui ne les empêchait pas de m’estimer). Au sommet de cette liste se trouvait mon patron, celui qui m’a embauché et qui avait un intérêt personnel à ce que je réussisse. Il n’était pas seulement ouvert aux questions, mais en plus il les appréciait.
J’étais cette personne pour ce jeune homme. J’étais ravi de répondre à toutes les questions qu’il posait et à d’autres qu’il ne posait pas mais qu’il aurait dû poser. Et j’ai toujours veillé à lui fournir les réponses les plus exhaustives possibles. Sa réussite a aussi été la mienne.
Pendant l’année où il fut mon protégé, nous avons passé beaucoup de temps ensemble. À la fin de ma période de mentorat, j’ai senti qu’il avait assimilé presque tout ce que je savais sur le type d’entreprise qu’il voulait lancer.
2. Il multipliait les contacts régulièrement.
Je n’étais pas son seul mentor, et il en avait beaucoup. Il a posé des questions à beaucoup d’autres personnes dont les points de vue sur l’entreprise étaient différents, y compris des collègues que je lui avais présentés. (Il prenait leur carte de visite et reprenait contact avec eux par la suite.)
3. Il demandait à droite et à gauche.
Même si ses principaux mentors étaient des entrepreneurs expérimentés qui avaient déjà atteint tous les objectifs que lui-même s’était fixés, il avait toutes sortes de mentors ponctuels, y compris des concurrents et même ses propres employés. Avant de commencer un projet, il cherchait l’avis de toute personne susceptible d’avoir quelque chose d’utile à dire sur le sujet.
4. Il prenait régulièrement soin de ses relations.
Il s’est rendu compte que le minimum que l’on puisse faire pour une personne qui vous apporte ses conseils était de la remercier. Et il savait comment me remercier et remercier ses autres mentors … et maintenir de bonnes relations. La plupart du temps, il envoyait une note personnelle, ce qui était suffisant. Parfois, il envoyait des cadeaux personnalisés. (J’avais la chance de recevoir des bouteilles de vin et des cigares roulés à la main.)
5. Il assumait ses responsabilités.
Il a pris ses propres décisions et en a assumé les conséquences. Il savait que la responsabilité ultime de la réussite de son entreprise reposait sur lui, alors il a toujours pris la peine de passer en revue tous les conseils qu’il recevait et de prendre ses propres décisions. Celles-ci étaient souvent le fruit d’une combinaison des conseils qu’il avait reçus, à laquelle il ajoutait une petite touche personnelle.
Chaque fois qu’il prenait une décision, il en assumait les conséquences. En cas de réussite, il félicitait tous ceux qui l’avaient aidé dans son choix. En cas d’échec, il acceptait la défaite comme étant la sienne.
Que retenir de tout cela ?
Si vous suivez ces étapes, vous dépenserez votre énergie à faire ce que font les professionnels expérimentés qui réussissent. Vous obtiendrez le genre de savoir-faire marketing qui s’acquiert habituellement en plusieurs décennies et, très probablement, vous jouirez de la même réussite que l’homme que j’ai pu guider autrefois. Pas simplement dans les affaires, mais pour n’importe quel objectif que vous poursuivez.
Ce savoir-faire que j’ai acquis tout au long de ma carrière, je l’enseigne au sein de Club des Créateurs de Richesse. Une ou deux fois par an, le Club ouvre ses portes à de nouveaux membres pendant un court laps de temps. Soyez aux aguets si vous souhaitez l’intégrer !
Et comme le jeune homme (et tant d’autres) que j’ai parrainé, vous cumulerez des années d’expérience et vous serez prêt à vous lancer sur la voie de l’indépendance financière.
A notre réussite commune,
Mark Ford